Blue Daisy, anything else ? ♥ (Pv Takami :])

« Ne bougez pas, ça ne fera pas mal. » dit une douce voix féminine, qui raisonna dans toute la chambre.

Cette voix à la fois chaleureuse et réconfortante appartenait à une jeune infirmière, Kassys Valentyne, de taille moyenne, aux cheveux bruns chocolat négligemment attaché en queue de cheval et aux yeux verts clairs très peu maquillés. Elle portait un uniforme blanc cassé et de petites chaussures de la même couleur à talons.

Elle s’apprêtait à planter une aiguille de 5 centimètres dans le bras gauche d’un de ses patients, lui-même couché inerte sur un lit blanc et presque incapable de faire le moindre geste, lorsqu’un homme barbu, à l’aspect sévère et de forte corpulence, l’interrompit subitement en plein élan. La jeune fille soupira discrètement et se tourna sans dire un seul mot vers ledit homme, visiblement son supérieur, qui n’avait pas l’air très content du travail de ses employés.

« Vous, dépêchez-vous un peu, on a encore plein de patients nom de dieu ! » brailla-t-il.

Celui-ci s’éclipsa aussi vite qu’il était arrivé, laissant la jeune femme assez perplexe de cette interruption inutile et dont elle se serait bien passée. Elle reprit son travail là où elle l’avait arrêté et planta l’aiguille dans le bras de son patient, collectant ainsi une petite partie de son sang, qu’elle versa dans de petites éprouvettes transparentes, avant de poser un pansement compressif à l’endroit de la ponction. Elle écrivit rapidement quelques notes dans son carnet, adressa un sourire réconfortant à la salle et ressortit comme si de rien n’était.

Elle fut prise d’un étourdissement en sortant de la salle et se rattrapa à un mur, auquel elle resta adossée pendant quelques minutes, le temps de retrouver ses esprits. Plusieurs collègues vinrent à sa rencontre, mais la jeune fille les rassura et les remercia chaleureusement afin qu‘ils ne se posent pas plus de questions.

* Oké génial voila que ça recommence. -- * se dit-elle intérieurement.

Comprenant qu’elle n’avait encore une fois pas le temps de s’occuper de ses petits problèmes personnels et que personne ne viendrait faire son travail si elle ne le finissait pas en temps et en heure, Kassys continua sa route habituelle tant bien que mal : elle vérifia l’état de santé de plusieurs malades, annonça des mauvaises nouvelles comme de bonnes, et compléta la paperasse que tout le personnel fuyait désespérément.

Une fois son travail matinal terminé, elle prit sa pause du midi à 14h, étant sûre que personne ne viendrait la déranger à cette heure là, et souffla pour la première fois de la journée.

Même dans son uniforme, elle restait jolie, mais on pouvait apercevoir plusieurs cernes noires sous ses yeux, conséquences de trop peu d'heures de sommeil par jour. Kassys n'avait jamais été celle de la famille qui dormait le plus longtemps, mais cela s'était empiré depuis deux ans. Ignorant cela, elle déambula maladroitement dans les couloirs pour atteindre la sortie du batiment.

Elle poussa la porte d'entrée et un grand coup de vent l'assaillit aussitôt, détruisant encore plus sa coiffure désordonnée qu'elle ne l'était avant. La jeune fille respira l'air à grandes bouffées et défit sa couette.

C'était son petit quotidien, banal et platonique, ce qu'elle faisait à chaque fois qu'elle en avait l'occasion, et Kassys commençait légèrement à s'en lasser.

[ /!\ PS. : Je suis vraiment désolée, c'est pas inspirant du tout. xD J'espère que ça ira quand même. =/ ]

Vers huit heures, Takami ouvrit les yeux pour la première fois de la journée. Le soleil lui tapant à la fois au visage et sur les nerfs. "Quelle belle journée..." se disait-il sarcastiquement, ayant préféré une journée tranquille bien ennuagé où il n'y aurais pas eu de soleil pour l'éblouir et l'embêter. Il retira ses draps de par dessus lui, dévoilant son corps nu, ceci étant un marché qu'il avait fait avec Hikari, rendant le réveil un peu plus abordable pour chacun d'eux, comme ça, lui ne se réveillerais pas en sous-vêtements féminin et Hikari, quant-à elle, elle n'aurais pas à devoir se réveiller dans des sous-vêtements masculins où traînais (Censure).

Takami se leva donc et se dirigea vers SON côté de chambre, enfila une paire de sous-vêtements et une fois ceci terminé, il remarqua que son bras gauche le faisait souffrir énormément. Il ne savais pas trop quoi penser. Peut-être qu'Hikari aurait fait une bêtise et aurait blessé leurs corps? Il ne semblait pas cassé, car il pouvait toujours le déplacer, mais n'empêche qu'à chaque mouvements, qu'il soit brusque ou doux, un sorte de sensation d'écrasement se faisait sentir au niveau de son coude. Devrait-il aller voir un médecin afin de se faire examiné? Probablement.

Cela n'enjouait pas plus qu'il faut le jeune homme. Il allais devoir perdre sa journée dans une salle d'attente simplement parce que sa "colocataire" n'avais pas fait attention à elle et c'était donc lui qui se retrouvais avec les conséquences entre les mains (quoi que cette fois ci, les conséquences était au niveau de son coude...*sort*). Mais bon, après tant d’années à côtoyer la simplicité d'esprit de la jeune fille, Takami avait fini par s'y habituer. De plus, il trouva un avantage à se retrouver enfermé dans une salle d'attente: Il n'aurais pas à endurer le soleil!

Malgré la douleur dans son bras, le garçon termina de s'habiller, pris son porte feuille, puis sorti de son appartement, prenant bien soin de barré derrière lui. Sa première destination n'était pas l'Hôpital, mais plutôt un fast-food où il pourrait se prendre à manger sans faire trop d'efforts, après tout, une longue journée l'attendais... Il arrêta dans un Wcdonald's (Je dis non à la publicité gratuite!!) où il se prit un oeufs WcMuffin avec bacon puis repris sa route, encore une fois vers une destination n'étant pas l'hôpital, j'ai nommé un dépanneur, où il s'acheta un livre de lecture pour l'occuper durant la longue attente.

Finallement, Takami arriva à l'Hôpital. Il se rendit au contoir à l'accueil où il fit part à l'infirmière de son malaise au niveau du coude gauche, elle lui demanda ce qu'il c'était passé (pour les fichié seulements) et ne sachant pas vraiment ce qu'il c'était passé et ne voulant pas mettre au grand jour son secret, il inventa une histoire.

-Heu... Et bien, j'étais saoul, donc je ne me souviens pas de grand chose et quand je me suis réveillé ce matin, bien j'ai retrouvé mon bras dans cet état.

-D'accord, lui répondit l'Infirmière. Je vous pris de prendre place dans la salle d'attente, nous vous annoncerons lorsque ce sera votre tour.

Takami prit donc place, ouvrit son livre puis commença sa lecture, en espérant bientôt être appelé.

[HRP: Désolé, moi non plus, ce n'est pas très inspirant ^^' et surtout, désolé de ne pas avoir répondu avant...]

Kassys se réveilla pile au moment de la fin de sa pause déjeuner et se frotta la tête, les yeux toujours à moitié fermés. Elle ne se souvenait vraiment pas s’être couchée sur cette bordure en pierre en vue de tous or elle s’y trouvait à présent, par je ne sais quel maléfice. Elle regarda attentivement les alentours comme si quelqu’un allait lui expliquer pourquoi elle s’était endormie comme ça s’en prévenir mais ne vit rien arriver. Ce qui était plutôt logique en fin de compte.

* Ces longues heures d’insomnie ont eu raison de moi, finalement… OH MERDE J‘VAIS ETRE EN RETARD ! * se dit-elle intérieurement.

Prise de panique, la jeune fille se releva subitement, rattacha ses cheveux à la hâte et courut à l’intérieur du bâtiment comme si elle était poursuivie par l’abominable homme des neiges. Son patron ne lui ferait certainement pas de cadeaux si elle commençait à trainailler dehors au lieu de bosser et à s'endormir profondément pendant le travail. Elle passa par de nombreux couloirs blancs et dépourvus de décorations, qui étaient censé lui faire gagner plus de temps et rejoignit ses collègues féminines aussi vite qu’elle put.

« Eh bien, y’a du monde aujourd’hui ! » dit une employée à lunettes rondes assise au bureau principal, débordée par sa pile de documents rebelles et son café trop chaud pour qu’elle puisse y tremper ses lèvres.

Kassys jeta un coup d’œil rapide à la salle d’attente bondée et remarqua que l’employée n’avait pas menti sur ce point là. Elle aperçut de nombreuses têtes connues, en général des personnes âgées habituées des lieux, et quelques nouvelles têtes qu’elle n’aurait surement pas le temps de connaitre, ni l’envie.

La jeune fille jeta un autre petit coup d’œil aux documents étalés sur le bureau de l’extravagante employée qu'elle connaissait depuis quelques semaines déjà. Parmi eux, l’ordre de passage des patients, parce qu'il en faut bien un sinon c'est l'anarchie. Et non c'est pas drôle l'anarchie nom de dieu. xD A cet instant, l’employée leva la tête vers la brune, un éclatant sourire se dessinant sur son visage.

« Ah tiens Kassys, j’t’avais pas vue. Faut que tu m’aides là. Enfin, tu as vu par toi-même le nombre de patients aujourd’hui c’est diiiiiiingue ! » dit-elle en insistant sur la fin de sa phrase.

Kassys acquiesça sobrement, attendant la suite des opérations, qui n'allait pas tarder à arriver. L’employée pointa son stylo bille noir dont le bouchon avait été mordillé de nombreuses fois vers un des noms de la fiche, le numéro 46, et tapota dessus plusieurs fois. La brune lança un regard interrogatif vers la femme, remarquant d’autres numéros avant lui.

« Occupe-toi de lui. » dit-elle simplement.
« Oui mais y’en a d’autres avant. » répliqua aussitôt Kassys.
« Je sais, mais ça c’est pour le Docteur. Lui je sais pas bien ce qu’il a, va voir. En plus t’as de la chance il est beau. » dit-elle en ricanant.

L’employée montra de son stylo bille le jeune homme plongé dans son bouquin en souriant. Kassys haussa un sourcil et sourit elle aussi en pensant aux paroles de la femme.

« Oh tu sais moi, je m’en fiche … » répondit-elle doucement.

L'employée lui frappa doucement sur l'épaule comme si elle avait dit quelque chose de mal. La jeune fille s’exécuta tout de même et se dirigea lentement vers la salle d’attente.

« Hum… Monsieur Shigeharu ? » demanda-t-elle en fixant le jeune homme de ses prunelles vertes, un sourire poli dessiné sur ses lèvres.

[ ~ Pas de souci :] J'te laisse le champ libre pour la suite ahah xP ♥ ]

«  Oui, c'est à mon tour ? »

La jeune infirmière acquiesça gentiment de la tête et tourna les talons. Elle chercha elle aussi un local d’osculation et ouvrit la première porte qu’elle trouva, consciente qu‘elle allait peut-être perturber quelqu‘un en plein rendez-vous, mais n'en avait guère à faire. Heureusement, personne ne s’y trouvait et elle fut quand même soulagée de l'apprendre. Elle invita donc son patient à y entrer et ferma délicatement la porte derrière lui, pour que personne ne puisse s’immiscer dans leur conversation et garder ainsi le secret professionnel demandé.

« Heu... pardonnez moi, mais ne vais-je pas devoir passez des radio ? Car la salle semble occupé. Ce n'est pas que ça me dérange, mais c'est simplement pour mon information personnel, j'aime être au courant de ce qu'il m'attend. »

Kassys écouta attentivement ce qu’il avait à dire et sourit dès qu’il eut fini.

« En fait je vais d’abord me renseigner sur votre état, histoire de remplir quelques papiers obligatoires pour l’hôpital, je vais aussi voir un peu si cela nécessite une radio ou si je peux vous aider directement et après je verrai, dans le cas ou cela est nécessaire, avec le radiologue ce qui est envisageable de faire pour vous aider. Ca vous va j’espère. » annonça-t-elle tranquillement, un sourire aux lèvres, comme si elle avait l’habitude de prononcer toujours les mêmes mots à ses patients.

La jeune fille s’installa devant un bureau en ébène, sur une chaise confortable que seuls les membres du personnel pouvait avoir sous leur derrière (oui, discrimination vous avez vu. xP) et commença à feuilleter quelques documents inintéressants qu’on lui avait refilé à la hâte avant qu’elle n’interpelle son patient. Elle passa une main dans ses cheveux, cherchant les brèves notes de l’employée au sujet du jeune homme.

Après les avoir trouvées, elle inscrit sur une nouvelle page les informations du patient qu’elle connaissait déjà et lui tendit ensuite la feuille, toujours avec la même gentillesse et la même délicatesse déconcertante pour qu'il complète le reste par lui-même.

« Voila, pouvez-vous remplir ceci s’il vous plait ? C’est juste quelques informations à rentrer dans notre base de données. »

Elle le laissa compléter la fiche à son aise et regarda le temps à l’extérieur par la fenêtre, attendant la suite des opérations. Une fois qu’il eut terminé, elle rangea tout ça parmi les autres documents et croisa les jambes, absolument concentrée. Ou presque.

« Donc vous avez mal à votre bras, à ce que j’ai pu lire. Bien, et pouvez-vous me dire de quelle genre de douleur s’agit-il ? …Enfin, je veux dire, à quoi cela vous fait-il penser ? A quel niveau de votre bras es-ce ? Si vous voulez bien, je vais y jeter un coup d‘œil. » dit-elle, essayant de paraitre la plus sérieuse possible, même si elle n’aimait pas jouer cette double face ridicule.

(Ps : Désolée, spas bien grand, mais il me faut tes réponses ahah xD Et désolée pour le temps chou ♥ J‘espère que ça te va comme post.)

Une fois dans la salle, Takami s'assit au bureau, à la place désigné pour les passiants. La chaise était très peu confortable, mais bon, Takami n'allais y passer que quelques minutes et ensuite bye bye hôpital de malheur. L'infirmière (ou la docteure) Commença à feuilleter des documents. De par son habitude, Takami inspecta rapidement du regard ce que pouvait bien contenir ces documents, sachant très bien que c'était des documents privé, mais comme dit plutôt, c'était une de ses vilaines habitudes de scruter tout ce qui l'entourais.

Il n'y vit pas grand chose, sauf peut-être quelques chiffres et lettres qu'il croyais être une liste de ID ou bien de code d'assurances, mais quand on lui tendit sa fiche, il comprit bien assez vite ce que représentais ces chiffres. C'était leurs numéro de casier judiciaire. Il reconnu le sien, parce qu'à cause d'Hikari, le sien était constamment rempli... Il se demandais ce que faisait un numéro de casier judiciaire sur une fiche hospitalière, mais ce dit qu'il valait mieux ne pas s'en préoccuper et que si jamais cela avait un impacte sur son hospitalisation, il allait le savoir bien assez tôt...

- En fait je vais d’abord me renseigner sur votre état, histoire de remplir quelques papiers obligatoires pour l’hôpital, je vais aussi voir un peu si cela nécessite une radio ou si je peux vous aider directement et après je verrai, dans le cas ou cela est nécessaire, avec le radiologue ce qui est envisageable de faire pour vous aider. Ca vous va j’espère.

Il n'avais pas vraiment le choix... son bras lui faisait atrocement mal et il voulait ce débarrasser de cette douleur le plus tôt possible... Elle lui indicât par la suite à l'aide de "X" des endroits à remplir sur la feuille.

-Voila, pouvez-vous remplir ceci s’il vous plait ? C’est juste quelques informations à rentrer dans notre base de données.

Prit premièrement conscience des sections à remplir et le fit. On demandais sa situation financière, qui était plutôt moyenne, si il vivait seul, il dit Seul, par moment avec une femme, ne souhaitant pas divulguer son secret. Puis finalement la question fatidique, est-ce qu'il fêtais beaucoup et quand il le faisait combien de bière il prenait... En vérité, il ne fêtais jamais et détestait ça... mais là il fallait qu'il dise qu'il le faisait, mais il ne voulait pas fausser les résultats, car grace à ces changements corporel Takami-Hikari, son système himunitaire était bien plus performant que celui des être humains normaux, mais malheureusement, ca ne guérissait pas tout... et si par mal chance il c'était briser le bra,s son os devais déjà c'être ressouder, mais rien ne garantis qu'il c'est reformé correctement... d'où peut-être la douleur intense...

Mais la seul façon qu'il explique tout ça à l'infirmière, était qu'il lui dévoile son secret... et il préfairerais le dévoiler à quelqu'un en qui il as confiance... ce qu'il ne connait pas encore... il ne peux faire confiance à personne sauf Hikari...

Il se contenta de dire 5 bière au maximum et très rare qu'il fêtais. Finallement, il vérifia si son nom était bien écrit et la réponse était oui (Ils avait son casier judiciaire après tout...)

Il rendit la fiche à la jolie demoiselle.

-Donc vous avez mal à votre bras, à ce que j’ai pu lire. Bien, et pouvez-vous me dire de quelle genre de douleur s’agit-il ? …Enfin, je veux dire, à quoi cela vous fait-il penser ? A quel niveau de votre bras es-ce ? Si vous voulez bien, je vais y jeter un coup d‘œil.

Voyais bien que la dame avait de la misère à vivre avec une personnalité d'infirmière. Il ressentais un certain malaise dans ça voix, malgré le fait qu'elle le cachait avec une main de maitre.

-En fait, c'est comme si je m'étais fait rouler dessus par un rouleau compresseur et que là mon sang ne circulais plus très bien et je ressent mon battement de coeur dans le plus profond de mes eaux, via les petits vaisseaux sanguins les traversant, ce qui me fait énormément mal. Faites comme chez vous avec mon bras, inspecter le de la manière que vous voulez. Ah et au fait... pas besoin de jouer votre petit jeu d'infirmière avec moi, parce que je m'en fou un peu, donc la comédie ne vous est pas très utile avec moi sauf peut-être à vous taper vous-même sur les nerfs...

«  En fait, c'est comme si je m'étais fait rouler dessus par un rouleau compresseur et que là mon sang ne circulais plus très bien et je ressent mon battement de coeur dans le plus profond de mes eaux, via les petits vaisseaux sanguins les traversant, ce qui me fait énormément mal. Faites comme chez vous avec mon bras, inspecter le de la manière que vous voulez. »

Kassys regarda son interlocuteur avec une tête blasée et amusée à la fois. C’était une explication pour le moins très inhabituelle. D’habitude, on lui répondait vaguement, avec des mots enfantins qui ne l’aidaient guère dans son diagnostic, mais qui avaient le don de la faire sourire. Pour une fois, cela paraissait si clair et si précis qu’elle le cru sur paroles.

« Ah et au fait... pas besoin de jouer votre petit jeu d'infirmière avec moi, parce que je m'en fou un peu, donc la comédie ne vous est pas très utile avec moi sauf peut-être à vous taper vous-même sur les nerfs... »

La jeune femme resta d’abord bouche bée devant les paroles du jeune homme. Elle ne savait pas quelle mouche lui avait piquée mais elle devait être fameuse celle-là. Elle regarda celui-ci avec de grands yeux, étonnée du rebondissement de la situation, et sembla réfléchir, déboussolée. Comment devait-elle réagir ? Rentrer dans le jeu ou ignorer totalement et faire comme si de rien n’était ? La deuxième proposition lui semblait hypocrite de toutes parts, mais la première paraissait infantile d’un côté.

* ._. … Bon, d’accord… Je comprends plus rien à ce qui se passe mais c’est pas grave…*

De toute façon tu comprends jamais rien à ce qui se passe, alors c’est normal. xD

* Discrimination ! *

P’tet bien. >: D

La jolie brune se leva soudainement, reprenant un air plus ou moins sérieux, en tentant d’ignorer la remarque qu’on lui avait faite quelques minutes auparavant. Oui parce qu’elle met du temps à réfléchir, faut pas croire. Après tout, ce n’était pas la première fois de sa carrière et de toute sa vie qu’elle devait s’occuper de patients ‘désagréables’, même si celui-ci n’appartenait pas encore à cette catégorie. Pas encore, notons le bien.

Kassys s’assit sur le bureau près de lui et tata son bras avec délicatesse et doigté, à la recherche de quelque chose d’anormal. Elle sentit bien qu’il y avait un problème à l’endroit spécifié mais elle ne put pas bien définir de quoi il s’agissait. Elle continua ainsi encore quelques secondes, concentrée et luttant contre elle-même pour ne pas répliquer quelque chose au jeune homme. Sans succès.

« Eh ben, vous savez parler aux femmes, vous … » dit-elle sur le ton de la plaisanterie, espérant que cela n’envenime pas plus la situation.

Elle retourna s’asseoir sur sa chaise moelleuse et inscrivit d’un geste rapide quelques notes sur ses fiches, sans jeter le moindre regard vers son patient. Ce n’était pas le genre d’atmosphère qui lui donnait envie de travailler ou de discuter mais c’était comme ça, elle n’y pouvait rien et lui non plus par la même occasion. Peut-être était-il tout simplement de mauvaise humeur aujourd’hui, ou qu’il était ainsi avec tout le monde et cela chaque jour de la semaine. Quoi qu’il en soit, Kassys n’avait rien fait qui puisse lui porter atteinte, et elle le savait pertinemment.

* J’ai rien à me reprocher. Na. *

L’infirmière tapota plusieurs fois sur ses fiches, ayant trouvé autre chose à dire de plus mature, et redressa la tête vers lui. Elle posa ses deux coudes sur le bureau et regarda le jeune homme dans les yeux.

« Cette … ‘comédie’ comme vous dites semble peut-être trop futile pour vous, Mr. Shigeharu, mais je crois que mon patron n’aimerait pas me voir discuter aussi familièrement avec un patient. » dit-elle gentiment, espérant qu’il comprenne qu’elle n’essayait pas de lui faire fermer la bouche, un gentil sourire aux lèvres.

«  Est-ce que votre patron est avec nous en ce moment ? Non, alors je ne comprend pas pourquoi vous vous donner tant de mal alors que je vous ai clairement dit plus tôt que je n'avais que faire d'un tel jeu et que vous pouviez agir comme bon vous semblais. Et puis, si vous tenez tant à occupé votre poste à la perfection, je ne crois pas que votre patron serais très heureux d'apprendre que vous ne m'avez toujours pas mentionné votre nom... »

MERDE TON NOM ESPECE DE QUICHE.

* MERDE MON NOM ! C’est ta faute, c’est toi qui écrit en plus. *

Non mais non. Tu mens. Et en plus t'es grossière.

* --‘ Toi aussi ... Bref … Je suis fatiguée aujourd‘hui, ça se voit. *

La jeune fille s’empressa de reprendre très vite ses esprits sans faire attention aux paroles du jeune homme qui, autant le dire tout de suite, aurait du la froisser en temps normal.

« Bon, ben d’accord. Je suis l’infirmière Valentyne. Mais je m’appelle Kassys. Et pour l’histoire du patron, vous ne le connaissez pas. Il est capable d’entrer sans prévenir c’est très stressant. » dit-elle comme si elle n’avait non plus en face d’elle le même patient que quelques minutes auparavant mais un vulgaire passant.

Si c’était ce qu’il voulait vraiment, alors Kassys n’allait pas se faire prier plus longtemps. Peut-être même allait-il lui demander de redevenir aussi formelle qu’avant après avoir eu affaire à ce nouveau côté d‘elle-même, tellement la personnalité idiote de la jeune fille lui tapera encore plus sur les nerfs que celle de la gentille petite infirmière docile.

Kassys se leva de suite et contourna le bureau, arborant un air totalement plus détendu. Malgré le ton antipathique de son interlocuteur, elle se sentait mieux qu’il lui ait dit ce qu’il pensait sans passer par quatre chemins. Cette rencontre lui redonna le punch qu’elle avait besoin pour continuer sa journée et elle allait en profiter.

Sans lui laisser le temps de répondre, elle se dirigea vers la porte, puis s’arrêta dans son élan, se contrôlant très peu.

« Je vais voir si y’a de la place pour vous en radiologie, je reviens monsieur … Takami ? » dit-elle sans se prier, se rappelant soudainement le nom du jeune homme inscrit sur sa fiche.

Tout cela ne lui ressemblait pas, pourtant elle le faisait. Pourquoi ? Elle n’en avait aucune idée. Quelque chose d’incompréhensible pour nous la guidait, et elle s’en fichait de ce que pouvait penser ledit jeune homme de tout ça. Au pire, elle recevrait une réprimande par son patron et des remarques négatives de son patient, et rien de plus. Et puis, c’était pas son idée, de se laisser aller, alors ça va. Encore une fois mais pas pour les mêmes raisons cette fois, elle songea qu’elle n’y était pour rien.

Kassys reprit un semblant de sérieux en parcourant les couloirs et arriva très rapidement à l’endroit désiré. Elle remarqua que cette partie de l’hôpital, contrairement au reste, était très peu demandée, et elle s’en réjouit d’avance. Elle n’avait plus qu’à donner les papiers à un des chefs de section et tout rentrerait dans l’ordre pour le jeune homme comme pour elle.

Une fois l’administration terminée, elle revint là où elle avait laissé son patient mais s’arrêta à l’encadrement de la porte, sans avancer à l’intérieur de la pièce.

« Vous pouvez y aller. » se contenta-t-elle de dire en souriant.

[ Hors RP : Je pars en free style total, mais je le vis bien. ♥ ]